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italie du nord à vélo

Parcourir l'italie du nord à vélo

Etape Siena-Castiglione del lago

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Etape Siena-Castiglione del lago

C'est le dernier jour dans la campagne toscane. Au programme: 113 kms et 1600 m de dénivelé. Comme les jours précédents, je vais faire les montagnes russes. Au niveau des paysages, après avoir eu les vignes le premier jour et les blés le deuxième, aujourd'hui je vais avoir un mix des deux puisque je vais commencer dans les blés pour finir dans les vignes.

Dès que je quitte Sienne, je me retrouve dans la pampa, au milieu de nulle part, dans un paysages de collines plus jaunes les une que les autres. Pour briser cette solitude, il y a quelques propriétés perchées sur les collines. On ne se marche vraiment pas dessus, mais c'est tout ce que j'aime. Ca me permet de flâner. mais heureusement qu'il est tôt, car, avec la chaleur, ça serait juste intenable, il n'y a pas un seul coin d'ombre. Je monte vers le beau village d'Asciano, un énième village médiéval perché sur une colline. Et pour rejoindre la superbe Abbazia di M.Oliveto Maggiore, je vais faire du fractionné. En effet, la route va alterner les petites montées d'1 min avec une petite descente de 30 secondes. C'est assez drôle au départ mais à force de répéter les efforts, les jambes commencent à durcir sérieux, d'autant qu'il y a plusieurs passages à 15% et plus. Les italiens ne savent, décidément, pas faire des pentes douces.

J'arrive à l'abbaye qui se cache dans de la forêt, de la route on ne la voit pas. Il faut quitter la route principale pour s'enfiler dans un petit chemin goudronné quand même. Et vu la taille des parkings, il doit y avoir du monde la journée. Mais à 9 h 15, personne. L'abbaye est pour moi tout seul. Je franchis l'entrée principale puis passe un pont levis. Je descends un chemin pavé pour arrivée dans la cour principale devant l'église. Seul 2 cyclos sont déjà là. Je peux pleinement profiter du cadre. L'abbaye en brique rouge surgit de la forêt, dans ce coin dégagé, c'est assez impressionnant. Dans ce pays très catholique, ils n'ont jamais lésiné sur les moyens pour construire les édifices religieux. Quand on pense que les hommes d'église font voeux de pauvreté...pas au niveau du cadre de vie. Mais, ça a l'avantage de nous en mettre plein les yeux.

Pour ressortir de l'abbaye, je remonte l'allée pavée et j'ai l'impression d'être dans le tour des Flandres mais, heureusement, ça ne dure que 200 m pour moi.

Je poursuis mon parcours en passant, de nouveau, par quelques villages médievaux perchés comme S. Quirico d'Orcia et Montepulciano. Je ne m'arrête que très peu car c'est du déjà vu même si c'est toujours très mignon. Pour rejoindre Castiglione del lago, je vais passer dans les vignes et les champs d'oliviers. Ce sont déjà des cartes postales comme celles-ci que je viens de traverser depuis S. Quirico. C'est vraiment superbe. Et je peux pleinement profiter des odeurs de la vigne avec ses grappes déjà bien rouges pour certaines. Ca me rappelle mon enfance, moi, le fils et petit fils de viticulteur. C'est vraiment top.

J'arrive à Castiglione del lago qui, comme sont nom l'indique est construite au bord d'un lac et est protégé par une belle forteresse en briques rouges. Le camping est juste au bord du lac. Un camping rempli de hollandais, on se sent un peu étranger même s'il règne un esprit très convivial et familial ici. Les gens sont agréables, polis, ce qui n'est pas toujours le cas, et notamment dans les campings de passage. Ici, les gens viennent passer 1 semaine ou 2 (2 j'espère quand on voit les installations qu'il y a et le temps qu'ils mettent pour s'installer). Les hollandais sont des champions en camping: les tentes de 45 m2, les lumières, les cuisines équipées complètement, et même la poupée gonflable pour  surveiller l'emplacement. Le seul bémol de ce camping, c'est les moustiques qui bouffent littéralement ma compagne (on comptera au moins 90 piqures que sur les jambes et les bras). C'est infernal. Mais on va quand même aller faire trempette pour décontracter les jambes avant de traverser la ville à pied pour aller chercher des produits à la pharmacie.

Pour conclure la partie toscane, c'est juste une région magnifique et une région pour amoureux de vélo. Ca monte mais jamais très longtemps. C'est un coin abordable à tout cycliste et on peut même faire 2000 m de dénivelé en 100 bornes pour les plus costauds. Le gros bémol pour le vélo, c'est l'état des routes. C'est juste insupportable. On fait parfois du cyclo cross et, dans certains coins, même les pavés de Paris Roubaix nous font moins sauter. Mais c'est un constat qui vaut pour toute l'Italie. Nous qui nous plaignons souvent du mauvais état de nos routes. Après être venu ici, on relativise beaucoup.

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