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italie du nord à vélo

Parcourir l'italie du nord à vélo

Etape Alba-Gênes

Etape Alba-Gênes
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Etape Alba-Gênes
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Etape Alba-Gênes
Etape Alba-Gênes

Départ tôt ce matin car au programme 125 kms et 1200 m de dénivelé. Je pars d'Alba dans la circulation jusqu'au village de Neive. Cela dure 20 bornes. Je monte dans les vignes pour atteindre ce charmant petit village médiéval perché sur sa colline. C'est vraiment très sympa, les maisons en briques rouges, les ruelles pavées et même une toute petite maison qui fait l'angle de 2 rues (je l'ai mise en photo au dessus). Ca respire le calme ici. Enfin, j'imagine qu'à partir de 10 h, les touristes vont débarquer. Moi, je profite du silence. Je poursuis ma route et retrouve la circulation. C'est assez épouvantable mais cela ne dure pas. Une fois passé 8 h 30, les italiens sont au boulot et les routes retrouvent le calme. Je flâne au milieu des petits villages perchés dans les vignes. C'est assez bucolique. Ca va être sympa comme cela jusqu'à Acqui Terme. Là, je m'arrête faire des courses car j'ai besoin de gaz, de peur de ne pas en avoir assez jusqu'à Florence. Mais rien de tout ça dans les magasins. j'en profite pour faire une pause casse croûte. Pizza toute chaude, tarte, boisson sucrée, bref, je me fais un vrai festin. Il me reste 60 kms qui vont être sans grandes splendeurs de dame nature. Je suis dans des grandes parties boisées, ce qui bouche pas mal la vue. De plus, un problème se pose de plus en plus avec la chaleur qui fait son apparition: l'eau. Je ne trouve rien pour me ravitailler. Je n'ai plus rien dans mes bidons et je me déshydrate très vite. Cela devient obsessionnel. Je ne regarde qu'une seule chose, la présence ou non de fontaine ou de robinet. Je tends l'oreille pour essayer de percevoir le bruit de l'eau qui coule. Le pire c'est que je longe une rivière, je passe vers une cascade mais tout ça est vraiment en contrebas et, pour l'atteindre, il faudrait que je fasse un peu d'escalade. C'est trop dangereux. D'autant plus, que je monte régulièrement et je m'éloigne petit à petit de l'eau. Ceci fait que j'ai l'impression que la pente est raide alors que ça ressemble plus à un faux plat montant qu'un col. Seul les derniers kms du Passo del Turchino sont quelques peu plus raides (du 6-7%). J'arrive au sommet complètement à sec mais il ne me reste que de la descente pour rejoindre Gênes. Je m'arrête quand même pour faire des photos du point de vue. J'aperçois la mer au loin, et ça me change moi qui n'ai vu que des sommets au perchés depuis le départ.

J'attaque la descente et je croise un cyclo que repars d'un petit coin en retrait de la route. Je flaire le bon coup. Et oui, c'est une fontaine!!! De l'eau bien fraiche. Je m'arrose pour faire baisser la température du moteur et je bois à grosses gorgées. Le top pour affronter les 13 derniers kms. J'arrive dans les faubourgs de Gênes, c'est très moche et ça roule affreux, sur 2,3 voies, on ne sait pas trop, c'est un peu le bordel. Gênes mérite bien sa réputation de ville où les gens conduisent n'importe comment, et ça sera pire le lendemain.

Je finis par arriver au camping. Il est un peu perché. C'est une sorte d'oasis de verdure dans un désert de béton. C'est très très calme, on entend rien des bruits de la ville. Le seul hic, c'est que mon emplacement est en plein soleil. Heureusement, il y a une salle commune, à l'ombre, au frais avec terrasse, table, chaises et transat. C'est royale pour pouvoir récupérer. Je m'installe pour manger et profiter relax.

finalement une bonne journée dans des paysages pas foufous mais le coin dans les vignes entre Neive et Acqui terme vaut le coup d'oeil. Demain, je longe la mer, changement radical de paysage.

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